Motivation interne, motivation externe

Mar 12, 2025

J’ai reçu hier matin des mails de deux coachs dont je respecte énormément le travail, qui me félicitaient pour mes articles quotidiens. J’ai d’abord apprécié ces cadeaux, qui m’ont bien aidé à démarrer ma journée. Puis, en relisant leurs messages, j’y ai trouvé un point commun intéressant.

Le premier me souhaitait que ma « contribution généreuse soit payée de retour ». Et le second me demandait « à quand la publication de ton nouveau livre ? » Dans les deux cas l’idée sous-jacente semblait être que mes publications quotidiennes devaient avoir une motivation externe : me faire connaître, avoir des retours positifs, faire grandir mon activité… Oui, bien sûr, cela fait partie de ma motivation, mais la motivation première de ce travail est interne.

C’est la joie que je trouve à avoir une partie de mon cerveau qui, en parallèle de ce que je fais, réfléchis à « sur quoi écrire ce soir ». « Ah ça c’est intéressant, faudra que je le reprenne dans ce sens-là », « ça me fait penser à tel truc que j’ai lu, comment est-ce que je pourrais lier les deux »… C’est aussi le plaisir de m’asseoir devant mon écran pour non pas « avaler » (des séries ou du YouTube) ou « gérer » (des factures, des propositions) mais pour « créer » (un article, une vidéo, un podcast). Avec une contrainte secondaire : il faut que ce soit en 2000 signes max pour que cela tienne sur Instagram (et vous savez tout le bien que je pense des contraintes – cf. l’article du 9 mars).

Nos sociétés ont ancré l’idée que si nous faisons quelque chose, et surtout si nous avons un talent en la matière, alors nous devons obtenir des résultats externes. « Tu es très fort en pâtisserie, tu devrais vendre tes gâteaux », « tu fais de très belles photos, monte une école en ligne »… Je crois que la motivation interne est toujours plus forte et plus durable que la motivation externe. Et qu’il est intéressant de (re)trouver notre motivation interne dans ce que nous faisons.

 

< Article précédent Article suivant >