Ne pas s’inquiéter
Apr 14, 2025
Notre cerveau est ainsi fait qu’il a beaucoup de mal à comprendre le négatif. Par exemple, essayez de respecter cette consigne : « je vous INTERDIS de penser à une voiture rose, avec des sièges vert pomme » - pas simple, non ? C’est pour cela que cet été, quand vous verrez un enfant courir au bord de la piscine, et que vous lui direz « arrête de courir ! », ne vous étonnez pas s’il continue encore pendant quelques mètres. Il a entendu « courir », et ensuite il a fait le lien avec « arrête ». (Mieux vaut lui dire : « marche »).
Toutes les fois où nous nous disons à nous-mêmes – ou à d’autres personnes – « ne t’inquiète pas », nous commençons par nous inquiéter. Idem pour « pas de problème », « sans souci », « c’est pas si difficile »…
Répétez avec moi : « il n’y a pas de raison de s’inquiéter » : vous avez constaté comme notre corps se tend ? Parce que justement nous avons commencé à « scanner » notre environnement externe et notre monde intérieur pour vérifier si VRAIMENT il n’y a AUCUNE raison de s’inquiéter. Ah, et j’allais oublier le conseil le plus inutile du monde : « n’y pense pas… », même répété en haussant les épaules. Plus nous cherchons à détourner notre attention de quelque chose, plus notre cerveau y revient.
Mieux vaut tourner notre attention sur des choses positives. Nous sommes lundi matin, vous êtes en train de scanner mentalement votre semaine, votre journée ? Faites la liste des rendez-vous sympas, des personnes avec qui vous avez envie de prendre un café, des projets qui avancent. Imaginez des histoires joyeuses à propos des personnes autour de vous dans les transports. Visualisez deux ou trois moments doux et nourrissants de votre week-end. Passez par une librairie et achetez-vous un livre de poésie. Et chaque fois que votre attention revient sur une idée négative, remerciez-la, et repointez-la vers une image positive.
Notre monde intérieur est un théâtre. À nous de choisir ce que nous mettons en scène.
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