« Je suis trop cash »
May 22, 2025
On vous reproche d’être parfois « trop cash » ? Vous vous inquiétez d’être trop « directe » ? Voici comment sortir de cette impasse :
. Commencez par supprimer le verbe « être ». Il s’agit de votre comportement, de votre ton, des mots que vous employez… pas de vous en tant que personne.
. Vérifiez ensuite que vous communiquez avec les autres en restant en « + / + » ou « ok / ok ». C’est-à-dire que, quel que soit le contenu, dans votre manière de parler vous vous accordez la même valeur qu’à la personne en face de vous.
Exemple : vous avez une critique à faire à un collaborateur sur la qualité de son travail.
Si vous dites : « ton travail n’est pas à la hauteur de ce que tu t’étais engagé à faire, en particulier sur les indicateurs X et Y » : vous visez son travail, pas sa personne, vous êtes en « ok / ok ».
En revanche, si vous dites : « tu ne fais rien » (exagération) ou « tu es fainéant » (vise la personne), vous êtes en « + / - ». Et le processus de communication va dérailler assez vite.
Vérifiez aussi votre intention : est-ce que vous voulez que la personne améliore son travail, ou est-ce que vous voulez juste vous défouler un bon coup ? Cette intention va s’exprimer de manière très visible dans notre non-verbal…
Une fois que vous avez vérifié dans quelle « position » vous communiquez, souvenez-vous que vous n’êtes pas responsable des émotions des autres. Vous êtes responsable à 100% de votre intention, de ce que vous dites et de la manière dont vous le dites. Pas de la manière dont les autres vont l’interpréter. Même si ça n’est pas agréable à entendre, ils ont la liberté d’en faire quelque chose de positif, constructif, ou de se « sentir blessé ».
Avoir son « franc-parler », ou parler franchement, c’est vouloir être sincère. Je trouve ça légitime, utile et productif. À condition de le faire sans rabaisser nos interlocuteurs.
< Article précédent | Article suivant > |
---|