« J’ai peur de ne pas être à la hauteur »

. Ça n’est pas une peur, c’est une angoisse. J’imagine ce qui pourrait se passer, « si… », et bien sûr je ne me représente que des images négatives, en excluant avec application les résultats positifs possibles.
. Il ne s’agit pas d’être, mais de faire. Ma valeur est incompressible, inamovible, intangible, QUOI QUE JE FASSE. « Je suis moi, rien que moi, et c’est magnifique ». Déclaration qui s’applique pour n’importe quel être humain sur cette planète. Et oui, parfois, nous faisons des erreurs, ou des actes répréhensibles.
. De quelle « hauteur » parlons-nous ? Est-ce que ce sont les autres qui fixent la « barre » ? Ou bien nous-mêmes ? Et quel serait le « bon » niveau ?

Solutions :

. J’ai envie de faire du bon boulot, et je suis EXCITÉ à l’idée de réussir. S’angoisser, c’est s’exciter à se faire peur (façon montagnes russes ou films d’horreur). S’exciter, c’est mettre son attention sur les succès et la joie plutôt que sur les risques.
. J’ai défini les critères de succès : par exemple la majorité des gens sont convaincus après mon speech (et pas « j’ai embarqué tout le monde, ils m’ont tous applaudi »). Ou bien : j’ai rendu le projet en temps et en heure et le client a signé un autre contrat (et pas « j’ai rendu le projet en avance, en dépassant les attentes, et le client a dit qu’il n’avait jamais rencontré un professionnel tel que moi »).
. Bonus : est-ce que vous accepteriez que votre meilleur ami soit aussi dur avec lui-même ? Imaginez que vous l’entendiez dans un discours aussi critique à son égard, que lui répondriez-vous ? Il est temps de devenir notre meilleur ami !