« Esprit d’escalier »

Parfois, la bonne idée nous vient trop tard. Nous sommes déjà sortis de la situation (en train de descendre l’escalier) et nous pensons : « ah c’est ÇA que j’aurais dû dire ! » Mais c’est trop tard, et il ne nous reste que des regrets, plus ou moins acides – « tant pis… ».

Je propose de ne pas perdre cette idée, et de l’employer. Par exemple :

. Reprendre la conversation avec notre interlocuteur. « Tu sais hier, quand nous nous sommes quittés, j’ai continué à réfléchir à notre échange, et j’ai eu une idée… »

. Continuer la conversation avec nous-mêmes : « donc, je pense à ÇA. Quelle idée est-ce que cela me donne ? Quelle émotion est-ce que je ressens ? Quelle est l’étape suivante ? »

Ça n’est pas grave de ne pas avoir tout de suite la bonne idée, au contraire. Ces réponses du « tac au tac » sont souvent des répétitions, du réchauffé d’autres circonstances comparables. De surcroît la vivacité se traduit souvent par de l’acidité, un humour qui peut virer à l’ironie.

Les idées neuves, la créativité, c’est rarement dans l’instant - il faut que le fruit mûrisse.