« Travailler sur »

J’entends souvent en formation ou en coaching les personnes me décrire un problème et conclure par « j’ai bien conscience de tout ça, et je vais travailler là-dessus ». Le ton est décidé, le visage énergique : la personne semble bien décidée, et mentalement elle se retrousse les manches.

Problème : plus vous direz que vous voulez travailler sur quelque chose, plus votre cerveau entend que vous voulez « peaufiner » cette chose. À l’école on disait qu’on voulait « travailler » notre anglais. On prend des cours de tennis pour « travailler » son revers. Quand j’étais comédien, je disais que je « travaillais » une scène ou un rôle. Et dans les entreprises on dit qu’on « travaille » sur un projet ou sur un dossier.

Dans tous les cas, le but est de faire bien, au moins de progresser. Donc quand vous dites que vous voulez « travailler » un problème, vous êtes en train de passer le contrat caché de continuer à patauger dedans.

Mieux vaut dire que vous avez compris le problème, et que vous allez faire ce qu’il faut pour le régler.

En attendant, nous sommes samedi, donc travaillez surtout… votre farniente.