(Burn + bore) = out
Jul 22, 2025
En forçant un peu le trait, le burn-out vient d’un excès de défis par rapport aux compétences. Tandis que le bore-out vient d’un excès de compétences par rapport aux missions. Entre les deux, le flow constitue un équilibre positif et dynamique entre défis et compétences.
En résumé : soit on bosse trop parce qu’on est toujours au bord d’être débordé par l’avalanche d’urgences, et on arrive de moins en moins à gérer… jusqu’à l’explosion finale. Soit on patauge dans un ennui fétide en enquillant des réunions et en poussant des trombones… jusqu’à une potentielle dépression.
Problème : beaucoup de personnes CUMULENT. Non seulement elles ont une quantité considérable de projets, missions, tâches… à traiter, mais EN PLUS ces choses sont absolument n’ont pour elles aucun intérêt, aucune excitation, aucune joie. Ces personnes sont en train de se noyer… dans un marécage.
Je vous redonne la définition, fondamentale pour moi (et je ne sais plus où je l’ai lue, sorry) : l’important, c’est ce qui nous met en joie à l’idée de l’avoir réalisé. L’urgent, c’est l’important… des autres. Quand on accepte de consacrer ses journées à traiter les urgences, à se priver de joie en reportant aux calendes les choses importantes pour nous, on finit par se contenter de plaisirs comme solution par défaut.
Parmi les petits « shoots » de plaisir : faire du sport, réseaux pros et persos, messages, malbouffe, alcool... Comme ces plaisirs ne nourrissent pas durablement (à la différence de la joie), il faut augmenter les doses. On devient parfois addict – ce qui diminue notre niveau d’énergie, notre confiance et notre estime de nous-mêmes. Notre performance au boulot chute encore… le cercle vicieux est bouclé.
La solution : définir ce qui est important pour nous. Le faire passer en premier dans nos journées. Ne jamais remettre à plus tard les sources de joie.
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