Remplir son agenda… de cadeaux

Première étape : définir l’important

. Cachez votre téléphone, prenez un bloc (joli de préférence !), un crayon, et posez-vous à un endroit où vous ne serez pas dérangé (ça peut être un café en bas de chez vous).
. Réfléchissez à ce que vous serez heureux d’avoir bouclé à la fin de la semaine. Pas ce qu’il FAUDRAIT avoir fait. Non, ce que vous seriez HEUREUX d’avoir terminé. Pas cinquante choses – cela vous ferait de nouveau retomber dans l’urgent. Ici, on se concentre sur l’important.
. Inscrivez-le sur votre bloc. Ce sera votre compagnon : tous les soirs, vous écrirez ce que vous avez fait dans la direction choisie, tous les matins vous déciderez de ce que vous allez faire dans cette même direction.

Deuxième étape : faire de la place pour l’important

. Tous les jours, vous allez dégager une heure (pas moins, pas plus) et vous offrir ce cadeau de conduire votre vie en faisant de l’important. Ouvrez votre agenda, et préparez-vous à faire de la place.
. Bloquez cette heure le plus tôt possible dans la journée. Ne rêvez pas : si vous vous dites « je vais d’abord régler les urgences »… vous n’en sortirez pas. Vos piles ne sont pas inépuisables, et la pile des urgences ne descend jamais.
. Vos journées ont déjà l’air d’un « mille-feuille-bien-bourré-du-15-août » ? Pas très grave : vous allez annuler des réunions. C’est très simple : prenez-les une par une et posez-vous une seule question : « est-ce que je ressors avec plus qu’à l’entrée ? » Des connaissances (je n’ai pas dit des « infos »…), du sentiment d’utilité, du défi, du plaisir à avoir passé du temps ensemble… peu importe. Mais refusez systématiquement toute réunion où la seule raison serait « je dois y aller ». 

… et si vous vous dites « je ne ‘peux’ pas annuler cette réunion », répondez-vous : « non, je ne VEUX pas ». Vérifiez quelle est la raison (« je préfère me faire bien voir par mon boss »), et assumez. Ou changez d’avis.

Ne vivons plus nos semaines en mode « objet ».