La question « piège »
Nov 27, 2024C’est l’angoisse avant certaines réunions : « pourvu qu’il n’y ait pas de questions pièges ! » Voici quelques idées pour ne plus vous prendre les pieds dans le tapis.
- Vérifiez qu’il y a bien une question
Le grand classique : ça a l’air d’une question… mais c’est une opinion. Par exemple : « j’ai une question… Je trouve que ce projet aurait dû être lancé plus tôt, et je me demande si on ne devrait pas réfléchir à embarquer plus de personnes ». Dites simplement : « ok, merci pour cette remarque/cet avis ! Est-ce que tu as une question par rapport à ça ? »
- Mettez un peu d’huile avant de répondre
Il y a parfois une pointe de stress dans la question - voici comment le détecter et « assouplir » l’échange.
. « J’ai quand même une question » : la personne vous avertit que c’est une question avec du sens, qui ne demande pas seulement une réponse factuelle. Commencez votre réponse par « je vois que c’est quelque chose d’important pour toi ».
. « En fait ma question est en deux parties, peut-être liées, et plus exactement… » : la personne veut vous donner tous les (trop de) détails « pour être précis »… Commencez par « merci, c’est clair ».
. « Ma question est peut-être idiote, pardon (petit sourire gêné) » : la personne « ne veut pas déranger ». Commencez par « merci beaucoup pour ta question » avec un grand sourire.
- Creusez les questions
Quand vous ne comprenez pas la question, ou que vous avez l’impression qu’il y a une autre demande derrière, dites simplement : « Je ne comprends pas ta question » et/ou : « ce que tu veux savoir c’est ? », « Ta question c’est ? »
- Méfions-nous des étiquettes
Parfois nous pensons qu’il y a « le » ou « la » spécialiste des questions « pièges ». Méfions-nous de ces étiquettes, avec lesquelles nous allons « programmer » nos comportements - par exemple nous allons éviter son regard, ou bien tel ou tel sujet important pour cette personne. C’est le plus sûr moyen pour provoquer son intervention !
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